L’ÉLOGE DE LA LENTEUR
Nous vivons une époque formidable. Les moyens de faire passer un message n’ont jamais été aussi nombreux. Les tendances changent de semaine en semaine et le monde entier est aujourd’hui connecté, jusqu’à l’écœurement.
La slow communication va à l’encontre de cela, prônant la qualité et le bon rythme plutôt que la quantité et la rapidité. Ça nous parle.
Vous connaissez peut-être la slow food. Par opposition au fast food, elle prône une nourriture bonne pour le consommateur, le producteur et l’environnement, pour des aliments de qualité. Le concept s’est décliné à travers le temps en slow cities (pour des villes plus agréables et moins bruyantes), en slow travel (pour des voyages à l’impact minimisé) ou encore en slow money (pour des investissements locaux pensés sur le long terme). Bien sûr, la communication n’échappe pas à la règle.
Le constat de la surinformation ne date pas d’hier. On parle d’infobésité, cause de souffrance chez les travailleurs inondés de mails à longueur de journée. Ces messages peuvent provenir d’individus mais aussi d’entreprises ou d’associations. L’information est partout dans la rue, sur les sites web et de manière encore plus intrusive sur les réseaux sociaux, pour souvent ne pas dire grand-chose...
Corporation on Twitter - John Oliver
LE BON RYTHME
La slow communication est basée sur quelques principes, pensés pour optimiser la communication entre personnes, comme des organisations. Nous pensons qu'ils peuvent être appliqués relativement facilement et même qu’ils doivent l’être ! En voici la liste.
La vitesse est importante. Il ne faut pas communiquer trop lentement, mais qu’il ne faut pas communiquer trop vite non plus. Il faut trouver le bon rythme, comme en musique. Ce qui compte, c'est de trouver son tempo.
Le monde « hors-ligne » est important. Ce n’est pas parce que le lien se fait en ligne qu’il ne faut pas baser nos contenus sur des faits concrets. Ce n’est pas, non plus, une raison pour ne pas installer la communication concrètement, à travers des rencontres réelles. Nous pensons que les dispositifs en ligne et hors ligne peuvent être complémentaires.
Le contexte est important. Il faut prendre en compte tout ce qu’il y a autour du message et placer celui-ci dans son environnement. Nous nous fixons pour objectif de faire comprendre au public d’où vient le message, pourquoi et dans quel contexte. C’est en prenant le temps que l'on crée des relations pérennes et, après tout, ce sont les seules qui comptent !